Lullaby ou l’intime des mères

<strong>Lullaby ou l’intime des mères <strong>

Le long métrage d’Alauda Ruz de Azua montre un jeune couple madrilène à la dérive, lorsqu’un nouveau né arrive. De la capitale espagnole à la côte basque, Amaia fait un chemin presque initiatique chez ses parents, qui parviennent plus ou moins à apaiser la solitude dans laquelle elle vit depuis que son compagnon travaille loin lors de missions de plusieurs semaines.

Sobrement, la mise en scène nous invite à regarder ces personnages qui se sentent délaissés et commettent des actes dont les conséquences émergent a posterio. Dans cette atmosphère pudique, le non dit a beau jeu et les casting évolue sur le fil.

Dans ces scènes d’automne qui n’en finit pas, les amours passées de la mère d’Amaia s’apparentent à un sursaut vital, en réponse à la morosité ambiante, où personne ne peut s’affirmer heureux.

Héritage malheureux que celui de femme au foyer, qui engendre des situations où la frustration engendre des spirales narratives, mais qui font des merveilles sur grand écran.

Cette fiction douce amère a quelque chose d’universel, et c’est son intérêt. La mise en scène en creux, donne une belle ampleur à long métrage discret, mais intense.

A. I



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